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L’accord de libre-échange UE/Mercosur : Quels enjeux pour les membres de l’alliance sud-américaine ?

Citer cet article (ISO-690) :
Tom LABERNADIE
,  
2025
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L’accord de libre-échange UE/Mercosur : Quels enjeux pour les membres de l’alliance sud-américaine ?
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CEDIRE.

Introduction

En novembre 2024, de nombreux agriculteurs français, belges ou encore polonais ont manifesté leur mécontentement face à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie) lors d’un nouveau mouvement de protestations. La principale raison : une potentielle concurrence déloyale pour les producteurs européens, engendrée par le renforcement de l’importation de produits sud-américains à moindre coût sur le sol européen.

Alors que la Commission européenne s’apprête à présenter le texte définitif du projet pour une ratification de la part des États membres en juillet 2025, l’accord a largement été abordé du point de vue européen. En effet, le traité a fait l’objet d’intenses débats et renégociations au fil des années. Plusieurs pays de l’Union, parmi lesquels la France, la Pologne ou l’Autriche, ont fait savoir à plusieurs reprises leurs désaccords, formant alors un “front de blocage”. Toutefois, il serait également judicieux d’évoquer la perspective des États du Mercosur. À travers cet article, le CEDIRE revient sur les enjeux de l’accord pour les membres de l’alliance sud-américaine.

La formation du Mercosur et son accord avec l’Union européenne

Avant d’évoquer l’accord, il semble important de revenir sur les raisons de la formation du Mercosur, ainsi que sur ses caractéristiques.

En effet, le Mercosur, aussi appelé « Marché commun du Sud », se caractérise par un long processus d’intégration économique sud-américain. Dès la fin des années 1970, les deux géants du sous-continent, le Brésil et l’Argentine, ont entamé le développement d’une coopération bilatérale. Au milieu des années 1980, alors que les deux pays faisaient face au même processus de démocratisation (et donc à des intérêts convergents), cette coopération s’est officialisée avec la signature du « Programme d’Intégration et de Coopération Économique (PICAB) » (1). Peu après, l’Uruguay s’est joint aux négociations, avant que le Paraguay ne fasse également partie de cette zone de libre-échange dès 1991. Pour autant, les raisons ayant mené à l’adhésion de ces États ont été différentes pour chacun d’entre eux. Pour le Brésil et l’Argentine, l’objectif était de mettre fin aux rivalités politiques. Une potentielle interdépendance économique entre les deux pays a été perçue comme le moyen de garantir la stabilité régionale, mais aussi comme une fin politique afin de prévenir d’éventuels coups d’État. Ce processus est similaire à celui mené lors de la construction européenne au sortir de la Seconde Guerre mondiale, notamment avec la mutualisation des ressources permise par la CECA dès 1951 pour garantir la paix. Pour l’Uruguay, il s’agissait principalement d’une décision politique afin de renforcer le leadership du gouvernement et pour ne pas être marginalisé face à l’accord commercial entre les deux grands. Quant au Paraguay, selon le président A. Rodriguez, l’un des objectifs premiers était de « réinsérer [le pays] dans la communauté des nations démocratiques » (2). En effet, après la dictature d’Alfredo Stroessner (1954-1989), le gouvernement paraguayen souhaitait réduire l’isolement du pays sur la scène internationale. Plus tard, en 1998, le protocole d’Ushuaïa établit la pleine validité des institutions démocratiques comme condition requise pour les États souhaitant faire partie du Mercosur.

Ainsi, en mars 1991, le traité d’Asunción est signé, appelant à la création d’un marché commun et à la coopération entre l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay. Durant la même période, plusieurs organisations régionales se développent en Amérique latine: l’ALADI, la CEPALC ou encore le Pacto Andino. Cela a alors conduit à un effet “spaghetti bowl” (Jagdish Bhagwati, 1995), notamment par la superposition des différentes règles propres à chaque organisation. Ainsi, cela a pu ralentir la prise de décisions, notamment pour les États signataires de plusieurs traités à la fois. Par exemple, l’ALADI (l’Association latino-américaine d’intégration) prévoyait des accords bilatéraux, tandis que pour le Mercosur, quatre instruments étaient prévus : un programme de libéralisation du commerce, un tarif extérieur commun, la coordination des politiques macro-économiques et l’adoption d’accords sectoriels. Peu à peu, les droits de douane sur les importations entre les pays du Mercosur sont abolis. Deux organes de décisions et de débat intergouvernementaux sont également mis en place. Entre 1991 et 1995, le commerce entre les pays signataires a augmenté de 26% (3). En 1996, le Chili et la Bolivie deviennent des membres associés au Mercosur, leur permettant de bénéficier d’un accès préférentiel au marché du Mercosur, sans pour autant participer à l’union douanière ou aux prises de décision.

La formation du Mercosur dans les années 1990 s’inscrit alors dans la période post-guerre froide, durant laquelle s’établissent de façon plus précise d’autres blocs économiques en Asie ou en Europe (4). Au sein de cette dynamique, les pays latinoaméricains entreprennent progressivement des ajustements institutionnels, requis pour que la région s’ouvre aux investissements globaux, notamment ceux de l’Union européenne. Dès la transformation du Mercosur en union douanière en 1995, un dialogue politique s’instaure entre celle-ci et l’UE, qui signent un Accord-cadre de coopération la même année. L’objectif est de renforcer le dialogue entre les deux régions sur les plans politique, économique et financier, puis à terme d’instaurer un accord de libre-échange. Plusieurs phases de négociations ont alors été entreprises de 1999 jusqu’en juin 2019, lorsqu’un consensus a été adopté entre les deux parties (sans que les États ne l’aient ratifié pour autant).  

L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États du Mercosur vise à dynamiser le commerce entre les deux parties, principalement en baissant ou en abolissant les droits de douane dans certains secteurs commerciaux. L’accord repose principalement sur la quasi-suppression des droits de douane sur les produits agricoles sud-américains (viande, soja, éthanol…) exportés vers l’Union européenne, mais aussi sur les biens industriels européens exportés (automobile, textile…) vers les États du Mercosur. En 2021, l’ UE était le deuxième partenaire commercial du Mercosur après la Chine, représentant 14 % de ses exportations et 19 % de ses importations (5).

Toutefois, même si la ratification de l’accord de libre-échange viserait à augmenter la croissance des États des deux parties, ce n’est pas le seul objectif pour les pays du Mercosur.

Une opportunité pour les pays sud-américains

Pour les États du Mercosur, l’accord représente l’occasion de constituer un marché qui, conjointement aux États de l’UE, représenterait près de 800 millions de consommateurs et près d’1/4 du PIB mondial (6).

En premier lieu, l’accord de libre-échange permettrait aux États du Mercosur de libéraliser certains secteurs, et ainsi d’exporter de façon croissante des produits alimentaires et agricoles vers l’UE comme la viande bovine, le sucre ou les volailles. Le volet commercial de l’accord prévoit de supprimer à terme 92% (7) des droits de douane appliqués par l’Union européenne sur les produits sud-américains arrivant dans l’Union.  Par conséquent, le traité prévoit d’augmenter les exportations agricoles brésiliennes vers l’UE de plus de 7 milliards de dollars (8). À l’inverse, l’UE s’apprête à exporter les produits de plusieurs secteurs comme l’automobile, le textile ou l’industrie pharmaceutique, grâce à un abaissement des droits de douane d’environ 91% (9). Ainsi, cette entente permet aux Etats du Mercosur de diversifier leurs secteurs, notamment celui de la biotechnologie.

D’autre part, l’ouverture complète des marchés pourrait permettre aux États du Mercosur de devenir plus productifs. Selon les partisans de l’accord, en ouvrant des secteurs à la concurrence européenne, les industries sudaméricaines vont alors être poussées à l’innovation et à la productivité pour rester compétitives, comme pour le textile par exemple. De plus, dans le cas du Brésil, si l’État perd des recettes douanières (puisqu’il ne taxerait plus autant les importations de l’Union européenne), il pourrait compenser à terme ces pertes par l’augmentation de ses exportations agricoles vers l’UE, ce qui créerait plus d’emplois dans le secteur de l’agriculture (10).

Enfin, à l’heure du regain de l’isolationnisme américain et l’augmentation des droits de douane de Trump avec ses partenaires, l’accord UE/Mercosur apparaît alors comme une opportunité pour les deux parties de renforcer leurs échanges commerciaux. Pourtant, dans le cadre de l’accord, l’UE imposerait des normes sociales et environnementales aux États du Mercosur afin que les produits exportés vers l’Union soient respectueux de la santé des consommateurs européens (notamment sur la question des pesticides), mais aussi des objectifs climatiques (ici les Accords de Paris de 2015). Ainsi, ces exigences pourraient pousser les États sud-américains à entreprendre, sur le long terme, des changements structurels au sein de leurs industries, mais aussi sur le plan légal, afin de s’aligner sur les normes européennes. Ces changements politiques pourraient alors constituer un « tremplin » (11), en facilitant de nouveaux accords de libre-échange entre le Mercosur et d’autres acteurs économiques.

Un accord « asymétrique »

L’accord de libre-échange est considéré comme « inégal » pour plusieurs experts, (comme Christophe Ventura) jouant en la défaveur des États sud-américains sur plusieurs plans.

En effet, l’accord encouragerait le développement de filières nocives pour l’environnement, malgré l’un de ses chapitres portant sur le commerce et le développement durable, qui impose à chaque partie d’appliquer les Accords de Paris de 2015 sur le climat, ainsi que la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) (12). Toutefois, selon l’UE, il manque des engagements concrets du côté sud-américain pour garantir un commerce plus durable, notamment sur les chaînes d’approvisionnement sensibles. De plus, plusieurs pesticides interdits dans l’Union européenne depuis plus de 10 ans, comme l’atrazine ou le propisochlor continuent d’être produits par des géants européens comme Bayer, puis exportés massivement vers l’Amérique latine. Cette pratique soulève de graves risques sanitaires et environnementaux, puisque des résidus de ces substances peuvent se retrouver dans les aliments importés. Or, l’accord UE–Mercosur prévoit la suppression des droits de douane sur plus de 90 % des exportations chimiques européennes, dont les pesticides. Cela pourrait entraîner une hausse de leur usage en Amérique du Sud, où ils sont déjà liés à la contamination des eaux, à la destruction de la biodiversité et à des problèmes de santé publique. Cette dynamique va à l’encontre des objectifs de la stratégie « De la ferme à la table » de la Commission européenne, qui prévoit une réduction de 50 % de l’usage des pesticides d’ici 2030 (13). De plus, en supprimant les droits de douane sur des produits sensibles comme la viande ou le soja et en libéralisant les services financiers, l’accord risque d’aggraver la déforestation, les émissions de gaz à effet de serre et la violation des droits territoriaux des populations indigènes et des communautés locales. La ratification de l’accord UE/Mercosur en ces termes s'inscrit alors en contradiction avec les priorités de la COP30 (qui se tiendra en novembre 2025 à Belém au Brésil), notamment celles de lutter contre la déforestation et de préserver l’Amazonie.

C’est pourquoi en octobre 2020, le Parlement s’est opposé à la ratification de l’accord en rappelant que les deux parties doivent appliquer ces normes, via la résolution 2019/2197 (INI) (14). Cependant, les États du Mercosur perçoivent cette réaction de l’UE comme une ingérence dans les affaires du continent. En septembre 2023, les fédérations agricoles du Brésil, de l’Argentine et du Paraguay ont publié un manifeste commun pour dénoncer le règlement EUDR (sur les produits sans déforestation), que l’UE souhaite faire appliquer à ces États. Ils accusent alors l’Union européenne d’établir une “barrière commerciale camouflée en mesure environnementale”, qui augmenterait les coûts de production et le prix des aliments au sein du Mercosur. Plus tard, en août 2024, l’organisation internationale Solidaridad Latam tente d’inclure les petits producteurs sud-américains dans les discussions sur l’EUDR, considérées jusqu’ici comme unilatérales, afin de permettre une transition juste et inclusive correspondant à leur réalité.

De plus, d’autres experts s’accordent à dire que les exigences de l’UE sur le plan non-commercial pourraient in fine constituer un « frein » (15) pour le Mercosur. En premier lieu, les changements politiques et les investissements requis par l’alignement aux normes européennes pourraient engendrer des coûts massifs pour les États en question. De plus, si le Mercosur s’aligne sur les règles européennes avec une proximité trop importante, cela pourrait leur porter préjudice, notamment avec les États qui n’imposent pas des règles non-commerciales aussi strictes, comme la Chine. Les partenariats commerciaux à venir entre le Mercosur et ces États pourraient alors être compromis.

Il est également nécessaire de préciser que cet accord profitera principalement aux grands groupes agro-industriels, marginalisant alors les petits producteurs, qui luttent pour accéder à la terre. Par exemple, dans la localité de Lago Grande (au sein de l'État amazonien du Pará, au Brésil), 155 communautés vivent de l’agriculture. Environ 55 % (16) de leur territoire est aujourd’hui menacé par l’exploitation minière. Avec cette ouverture vers les marchés européens, la plupart des petits agriculteurs refusent cet accord, voulant retrouver une « sécurité et une souveraineté alimentaires » (17). De plus, l’asymétrie de cet accord se manifeste par le manque de diversité des exportations des deux parties : les pays du Mercosur peuvent exporter des matières premières tandis que l’UE exporte des services et des produits industriels. Or, les États du Mercosur souhaitent se « réindustrialiser » (18). Pour cela, la seule protection des marchés permise par l’accord semble insuffisante : un transfert de technologies vers la région est également nécessaire.

Enfin, plusieurs désaccords et blocages au sein du Mercosur ralentissent la ratification de l’accord. Ce dernier ne suscite plus autant d’enthousiasme au Brésil, dont la part des exportations du secteur agroalimentaire destinées aux pays de l’Union européenne a chuté entre 1999 et 2024, passant de 40,9 % à 13,3 %, principalement au profit de la Chine (19). Toutefois, le Brésil souhaite négocier en bloc, mais le Paraguay, l’Uruguay et l’Argentine déplorent sa prédominance dans les négociations. De plus, le président uruguayen Luis Lacalle Pou souhaite diversifier ses débouchés au-delà du Mercosur en négociant individuellement avec d’autres puissances, sans être freiné par l’unité du bloc. Pour l’Argentine, l’accord constituait auparavant un espoir de gagner en crédibilité auprès des marchés financiers mondiaux. Or, depuis l’arrivée au pouvoir de Javier Milei en 2023, l’éventualité d’une sortie des Accords de Paris par le président pourrait compromettre son engagement au sein de l’accord de libre-échange. De son côté, la Bolivie, à l’instar d’autres États latinoaméricains, oriente son économie en fonction des intérêts chinois concernant ses richesses en minéraux. Enfin, le Paraguay ne cherche pas à conquérir les marchés asiatiques, ce qui renforce ses besoins d’importations agricoles, qui pourraient alors provenir de l’Union européenne (20).

Conclusion

Au-delà de l’opposition des agriculteurs de certains pays européens, l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur suscite également un rejet de certains acteurs sud-américains, notamment de la part des petits producteurs. Ces mesures délaisseraient ces derniers pour profiter aux grands groupes industriels qui augmenteraient leur productivité, en faisant fi des enjeux environnementaux et sanitaires, notamment sur la question de l’émission des gaz à effet de serre, de la déforestation ou de la commercialisation des pesticides. L’accord UE/Mercosur fait état de plusieurs contradictions du côté européen, parmi lesquelles le décalage entre la volonté d’alignement des pays sud-américains avec les normes environnementales européennes, et les conséquences sociales et écologiques que provoquerait l’accord.  

Toutefois, pour entrer en vigueur, l’accord doit être ratifié par les deux parties. En Amérique du Sud, chaque parlement national doit voter pour approuver l’accord. Or, certains gouvernements ne disposent pas d’une majorité au Parlement : des blocages pourraient alors retarder la ratification de l’accord. Cependant, d’autres canaux permettent à l’UE d’investir dans la région, à l’instar du programme d’investissement Global Gateway “Union européenne - Amérique latine et Caraïbes”, créé par la Commission européenne.

1 – DABÈNE, Olivier, 1995. L’intégration régionale en Amérique latine : Le Mercosur. Les Études du CERI. N°8 - novembre 1995.  https://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/files/etude8.pdf

2 - Ibid.

3 - KALTENTHALER, Karl, O. MORA, Frank, 2002. Explaining Latin American Economic Integration: The Case of Mercosur. Review of International Political Economy. Vol. 9, no. 1, pp. 72–97. http://www.jstor.org/stable/4177413

4 – SAXE FERNÁNDEZ, John, 1994. After the Cold War: New Strategies in Latin American-United States Relations. International Journal of Politics, Culture, and Society. Vol. 8, pp; 225–55.

5 - PALMIERI, Rossella, AMICE, Charlotte, AMATO, Mario, VERNEAU, Fabio, 2024. Beyond the Finish Line: Sustainability Hurdles in the EU–Mercosur Free Trade Agreement. Social Sciences. N°13. https:// doi.org/10.3390/socsci13070362

6 – Ibid.

7 – COMMISSION EUROPÉENNE, 2024. Accord commercial UE-Mercosur : distinguer le vrai du faux. [Consulté le 15 juin 2025]. Disponible à l’adresse :  

https://france.representation.ec.europa.eu/informations/accord-commercial-ue-mercosur-distinguer-le-vrai-du-faux-2024-12-18_fr

8 – Garat, Guillermo, Debre, Isabel, 2024. The EU and a South American trade bloc reach a giant trade deal after 25 years of talks. AP News. [en ligne]. 6 décembre 2024. [Consulté le 22 juin 2025]. Disponible à l’adresse : https://apnews.com/article/uruguay-mercosur-european-union-trade-agreement-free-trade-south-america-44ca8d0eef524b84014ad266c286f8fe

9 - COMMISSION EUROPÉENNE, 2024. Accord commercial UE-Mercosur : distinguer le vrai du faux. [Consulté le 15 juin 2025]. Disponible à l’adresse :  

https://france.representation.ec.europa.eu/informations/accord-commercial-ue-mercosur-distinguer-le-vrai-du-faux-2024-12-18_fr  

10 – BALTENSPERGER, Michael, DADUSH, Uri, 2019. The European Union-Mercosur Free Trade Agreement: Prospects and Risks. Bruegel. Vol n°11. http://www.jstor.org/stable/resrep28500

11 - Ibid.

12 - PALMIERI, Rossella, AMICE, Charlotte, AMATO, Mario, VERNEAU, Fabio, 2024. Beyond the Finish Line: Sustainability Hurdles in the EU–Mercosur Free Trade Agreement. Social Sciences. N°13. https:// doi.org/10.3390/socsci13070362

13 – Ibid.

14 – PARLEMENT EUROPÉEN, 2020. European Parliament resolution of 7 October 2020 on the implementation of the common commercial policy – annual report 2018 (2019/2197(INI)). [Consulté le 18 juin 2025]. Disponible à l’adresse : https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2020-0252_EN.html

15 - PALMIERI, Rossella, AMICE, Charlotte, AMATO, Mario, VERNEAU, Fabio, 2024. Beyond the Finish Line: Sustainability Hurdles in the EU–Mercosur Free Trade Agreement. Social Sciences. N°13. https:// doi.org/10.3390/socsci13070362

16 - Bessi, Renata, 2022. European Union - Mercosur Trade Agreement: The Unequal Energy Transition. Avispa Midia. [en ligne]. 24 octobre 2022. [Consulté le 8 juillet 2025]. Disponible à l’adresse :  - https://avispa.org/european-union-mercosur-trade-agreement-the-unequal-energy-transition/?utm_source=chatgpt.com

17 – IRIS, 2019. UE – MERCOSUR : Enjeux et perspectives du traité de libre-échange [en ligne]. [Consultée le 21 juin 2025]. Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=PX8Qu5WHr-k

18 – IRIS, 2025. Accord UE-Mercosur : le point de vue sud-américain [en ligne]. [Consultée le 11 juin 2025]. Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=WPgtcmAAteo

19 – Correa, Anne-Dominique, 2024. Libre-échange : au Brésil, l’accord UE-Mercosur ne suscite plus autant d’enthousiasme. Le Monde. [en ligne]. 13 novembre 2024. [Consulté le 19 juin 2025]. Disponible à l’adresse : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/13/libre-echange-au-bresil-l-accord-ue-mercosur-ne-suscite-plus-autant-d-enthousiasme_6391814_3234.html

20 - PALMIERI, Rossella, AMICE, Charlotte, AMATO, Mario, VERNEAU, Fabio, 2024. Beyond the Finish Line: Sustainability Hurdles in the EU–Mercosur Free Trade Agreement. Social Sciences. N°13. https:// doi.org/10.3390/socsci13070362

L’accord de libre-échange UE/Mercosur : Quels enjeux pour les membres de l’alliance sud-américaine ?

Après près de 20 ans de négociations, l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur semble faire l’objet d’un consensus auprès des gouvernements européens. Toutefois, ces dernières années, ce texte a suscité à plusieurs reprises de nombreuses controverses. Le CEDIRE revient alors sur les enjeux de cet accord au prisme des positions sud-américaines.
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