Chaque 09 août, la communauté internationale célèbre la Journée internationale des peuples autochtones. À l’occasion de cette journée symbolique, l’Observatoire Afrique Subsaharienne vous invite à une réflexion approfondie sur la situation des Amazighs, des Bassaris et des Mbororos — des peuples autochtones marginalisés — face aux politiques publiques de mise en valeur foncière.

Au mois de novembre dernier, les dirigeants des 19 premières économies mondiales, accompagnés de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA), se sont réunis à Rio de Janeiro à l’occasion du Sommet annuel du Groupe des Vingt (G20) au cours duquel le chef d’État brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a cédé la présidence du forum à son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa. Première présidence africaine pour le plus important forum de coopération économique mondiale, un pari pour la nation arc-en-ciel qui n'a pas manqué d’afficher ses ambitions pour l’année de travail à venir. À dix mois de la prochaine déclaration finale du G20 pour l’année 2025, qui permettra de juger des effets de la mandature sud-africaine, l’Observatoire Afrique subsaharienne du CEDIRE se propose d’analyser les dynamiques qui animent les aspirations de Prétoria.

Le 13 décembre 2024, se clôturait à Riyad la seizième Conférence des Parties (COP 16) sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD). Première COP à se tenir au Moyen-Orient, elle avait parmi ses priorités programmatiques, la question des droits fonciers des femmes. Un mois après la fin de cet événement d’envergure, l’Observatoire Afrique subsaharienne se saisit de cette lucarne pour vous proposer un article sur la marginalisation des femmes dans l’accès à la propriété foncière en Afrique.

Le 2 décembre 2024 s’est ouverte à Riyad, en Arabie Saoudite, la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies de lutte contre la désertification (CNULDC/COP16). Lors de cette conférence, le 5 décembre, Journée mondiale du système agroalimentaire, les dirigeants ont abordé les questions relatives à la promotion des pratiques de gestion durable des terres, dans le but de garantir une meilleure santé des sols, la résilience des cultures et la qualité nutritive des aliments, tout en protégeant les terres, l'eau et les écosystèmes, comme l’agroécologie. Un mois plus tard, l’Observatoire Afrique subsaharienne du CEDIRE vous propose un aperçu de l’importance de l’agroécologie dans les politiques agricoles et des différentes techniques adoptées dans certains pays de la région subsaharienne.

Longtemps en retrait des négociations internationales sur le climat, l’Union Africaine (UA) s’impose progressivement comme un acteur clé, conscient des défis que le changement climatique pose au continent africain. Avec une diplomatie climatique renforcée et une meilleure coordination de ses États membres, l’UA plaide pour une justice climatique et un financement accru de l’adaptation climatique.

En 2012, l'ONU consacrait le 11 octobre, journée internationale de la fille afin de mieux reconnaître les droits des filles et la situation de celles-ci dans le monde. En raison de leur âge et de leur condition de fille, celles-ci font en effet face à plusieurs violations de leurs droits fondamentaux. L’Observatoire Afrique subsaharienne du CEDIRE se propose de mettre en lumière en cette journée lourde de sens la situation de plusieurs jeunes filles victimes de mariages précoces dans ce pays.

L’étude propose une analyse globale des initiatives de paix dans les Grands Lacs africains, en évaluant le rôle et l’impact de l’Union Africaine (UA), dans ce processus. En scrutant les efforts fournis et les défis restants, elle vise à offrir une compréhension holistique de l'efficacité des efforts diplomatiques de l'Union Africaine dans la région.

Le 02 septembre 1990, la convention internationale sur les droits de l’enfant (CIDE) entrait en vigueur. Si le Bénin et le Sénégal font partie des premiers pays africains à avoir ratifié cet instrument juridique, la situation des vidomégons et des talibés qui sont des enfants presque laissés pour compte dans ces pays, laisse perplexe. Cet article se donne pour objectif d’analyser cette situation du point de vue historique avant de s’appesantir sur sa portée juridique.

Le 18 mars 2024, les députés gambiens ont dans une écrasante majorité, voté en faveur d’une proposition de loi visant à lever l’interdiction des mutilations génitales féminines en vigueur dans le pays depuis 2015. Ce vote, qui constitue un rétropédalage de l’arsenal juridique gambien, est aussi en totale violation des dispositions du Protocole de Maputo adopté le 11 juillet 2003 soit il y a 21 ans aujourd’hui. Cet article propose d’analyser les raisons justifiant cette proposition de loi ainsi que les implications de son éventuelle adoption.

En 2023, le Niger a fait la une de l'actualité dans de nombreuses régions du monde, du fait de l’instabilité politique à laquelle le pays a été confronté. Cette crise vient aggraver un problème d'insécurité alimentaire préexistant, suite à la cessation d’une partie de l’aide humanitaire dont bénéficiait le pays. Cet article vous propose un aperçu des différentes politiques et stratégies agricoles adoptées au Niger afin de garantir l’autosuffisance et la sécurité alimentaire des Nigériens.

La situation au Sahel ces dernières années est marquée par la montée du terrorisme mais aussi par une série de renversements politiques au Burkina, au Mali et au Niger. Ces derniers ont porté au pouvoir des autorités militaires qui ont œuvré à une redynamisation de la politique étrangère des trois pays mis en cause, se traduisant par une rupture des relations avec l’occident et certaines instances sous-régionales. Cet article vient mettre la lumière sur les différentes actions entreprises dans ce contexte et leurs implications.

Le 14 avril 2023 a marqué le début d’une nouvelle escalade de violences au Soudan. Pour cause, le désaccord entre le général al-Burhan et le général Daglo dit Hemetti, qui avaient contribué tous les deux à la chute du régime el-Béchir en 2019. Depuis, plus d’un an est passé, des vies impactées, des infrastructures délabrées, des alliances formées et des résolutions adoptées. Le CEDIRE vous propose une analyse détaillée de ce conflit qui a fait rechuter le Soudan.

Si la Casamance semble loin de ses heures les plus sombres, le conflit interne perdure pour autant à plus faible intensité. Sans véritables accords de paix, la région ne pourra se reconstruire sur des bases saines et durables. Tour d'horizon de la situation.

Alors que la crise alimentaire guette l’Afrique, le blé figure dès lors comme une arme diplomatique prisée. Il s’agit d’une hyperindépendance céréalière dont témoigne le continent africain. Depuis les années 1990, cette situation alimentaire s’est dégradée en Afrique et au Moyen Orient puisque, selon un rapport de la FAO, la sous-alimentation concerne un tiers du continent en 2021, soit 278 millions de personnes. Ce contexte critique a pour toile de fond la guerre russo-ukrainienne qui elle-même contribue à la hausse des prix du denrée et accentue la fragilité du système alimentaire en Afrique. La France s’est hissée au cinquième rang dans le classement des pays exportateurs de blé, elle est donc considérée comme un partenaire commercial privilégié dans ce secteur. Celle-ci joue un rôle précieux dans la sécurité alimentaire mondiale puisqu’elle a su instrumentaliser l’arme alimentaire afin d‘entretenir un lien étroit avec le continent anciennement colonisé.