01.08.2025
En vue de la prochaine élection présidentielle chilienne prévue à la fin de l’année 2025, différents thèmes sont à l’ordre du jour, notamment celui de la sécurité. Selon les sondages, trois candidats se détachent largement : Evelyn Matthei, ancienne maire de Providencia et candidate de la coalition “Chile Vamos”, Johannes Kaiser, député candidat et fondateur du Parti National Libertarien et José Antonio Kast, leader du Parti Républicain et arrivé second lors de la présidentielle de 2021. Ces trois candidats sont respectivement classés à droite et à l’extrême droite de l’échiquier politique. Du côté de la gauche, les partis politiques ont finalement formulé une candidature commune autour de l’élection de la candidate du Parti Communiste, Jeannette Jara, qui a devancé lors de la primaire celle de Carolina Tohá du Parti Pour la Démocratie (PPD), celle de Gonzalo Winter, du Front Large (FA) et de Jaime Mulet, un candidat du parti écologiste.
Si l’on regarde les grands axes des programmes politiques des candidat.e.s, ils sont concentrés autour de deux grandes problématiques : celle de la sécurité et de la lutte contre le narcotrafic ainsi que celle du retour à une croissance économique importante. En effet, la perception de l’insécurité a été mesurée par l’Institut National de Statistique, par une Enquête Nationale sur la Sécurité des Citoyens en 2023. Les chiffres montrent un fort sentiment d’insécurité (87,6%), tandis que le pourcentage de ménages ayant été victimes d’un acte criminel est de 21,7%, soit le niveau le plus bas depuis 2017(1). De ce fait, avec la perception d’une criminalité en hausse, les programmes présidentiels vont être largement orientés vers la répression des individus. Par exemple, Evelyn Matthei propose la construction de cinq nouvelles prisons de 19 000 places, l’expulsion de 3 000 étrangers condamnés et un “régime de ségrégation renforcé pour les leaders d’organisations criminels”(2). Autre exemple, José Antonio Kast propose quant à lui un plan nommé “Escudo Fronterizo”, dans lequel il énonce, entre autres, que tous les étrangers illégaux seront exclus automatiquement du territoire et du système de santé public(3). Il ajoute ensuite que : “ce n’est pas un plan de migration, c’est un plan de défense de la souveraineté nationale”, et que le Chili est “en train de combattre une invasion qui met en péril la sécurité du Chili”(4). De ce fait, pour ces candidats, l’assimilation entre crise migratoire et sécurité est intimement liée. Par exemple, Evelyn Matthei a proposé d’expulser tous les étrangers qui commettent des délits au Chili, tout en déclarant que, pour ce qui est des voleurs de moto, “pratiquement 99% d’entre eux sont vénézuéliens”(5). En effet, selon les chiffres du Service d’Immigration chilien, en 2023, 728 586 vénézuéliens résident sur le territoire chilien, ce qui constitue 38% de la population étrangère au Chili. Parmi ces vénézuéliens, 252 591 seraient en situation irrégulière, ce qui représente 75% de la population en situation illégale au Chili(6).
Dans cet article, nous allons donc analyser quelles sont les raisons qui poussent les vénézuéliens à migrer et les routes empruntées, ainsi que les conséquences économiques, sociales et politiques de cette migration.
Dans cette première partie, nous allons faire un rapide retour historique sur les différentes causes des migrations vénézuéliennes vers le Chili. Nous pouvons remonter à la prise de pouvoir d’Hugo Chávez, élu président de la République du Venezuela en 1998. Son programme politique se caractérise notamment par trois grands combats : la lutte contre la convocation d’une Assemblée constituante, la lutte contre la corruption ainsi que la réduction de la pauvreté(7). De ces promesses, il réalise la première en proclamant la Constitution de la république bolivarienne du Venezuela, adoptée en décembre 1999. Cependant, au lieu de donner le pouvoir au peuple, elle va concentrer les pouvoirs politiques, économiques et sociaux dans les mains du président. Par exemple, le Sénat est purement et simplement supprimé pour passer à un régime monocaméral, tandis que le président peut dissoudre l’Assemblée Nationale sans contrepartie(8). De plus, avec la manne financière que sont le pétrole et le gaz, Chávez a reprimarisé l’économie vénézuélienne. En effet, le Venezuela possède les premières réserves de pétrole au monde avec 298 milliards de barils et les huitièmes réserves de gaz naturel soit 197 milliards de mètres cubes(9). Cependant, la production de baril de pétrole de l’entreprise publique PDVSA a chuté de 3,2 millions de barils par jour à 1,9 millions en 2017. L’économie vénézuélienne est donc dépendante à 95% de la rente pétrolière et presque 50% des recettes de l’Etat proviennent de ces secteurs économiques. Pour autant, la crise économique de 2008, dite des Subprimes, ralentit la croissance économique mondiale mais la production de pétrole reste toujours aussi importante. En conséquence, le cours de l’or noir s’effondre, ce qui provoque une crise économique, avec une inflation gallopante ainsi que des pénuries de biens de première nécessité.
A partir du 14 avril 2013, quand Maduro devient officiellement le successeur de Chávez, le Venezuela subit une crise sans précédent dans l’histoire de l’Amérique latine. En effet, la crise économique vénézuélienne se caractérise par différents facteurs. Selon le Fonds Monétaire International, le PIB a baissé de 30% en 2020 après une récession de 35% en 2019. Concernant l’inflation, elle a explosé sous les effets combinés des mauvais programmes économiques. Elle est passée de 130 000% en 2018 à 2 700% en 2021(10). Ces résultats macroéconomiques difficiles se concrétisent sur le terrain par des pénuries de produits de premières nécessité, avec l’instauration de “cartes électroniques de rationnnement” et par conséquent, un banditisme croissant et une explosion du marché noir dans tout le pays. Avec cette crise économique et sociale se développe une dégradation du contexte sécuritaire vénézuélien. En effet, Caracas est considéré comme la deuxième ville la plus dangereuse au monde selon le taux d’homicide pour 100 000 habitants, et même si on note une amélioration de ce taux d’homicide de 90 pour 100 000 en 2023 à 23 pour 100 000, il faut souligner que cela se fait par un contrôle violent du territoire national par l’armée, la police mais aussi par des groupes paramilitaires(11).
C’est dans ce contexte que quelques 7,7 millions de vénézuéliens ont fui leur pays pour se réfugier dans différents pays d’Amérique latine.
Dans cette partie, nous évoquerons les facteurs qui font du Chili un pays attractif pour les migrants vénézuéliens. Il faut, en premier lieu, rappeler le contexte de l’arrivée des premières vagues migratoires vénézuéliennes au Chili. Suite à l'élection présidentielle de 2018 qui maintient Nicolás Maduro au pouvoir, Juan Guaidó, alors nouvellement élu président de l’Assemblée Nationale du Venezuela, proclame l’illégitimité du successeur de Chávez au vu des irrégularités du scrutin. Guaidó se proclame alors président du pays et est soutenu par les pays occidentaux dont la France, les Etats-Unis et le Chili(12). Maduro est quant à lui reconnu comme légitime par la Chine, la Russie, l’Iran et l’Afrique du Sud(13). Juan Guaidó appelle alors les forces armées et la population à un soulèvement contre le régime chaviste. Cette Manifestation va être réprimée dans un bain de sang, lors duquel Amnesty International décompte au minimum 41 personnes assassinées du 21 au 25 janvier de 2019(14), plus de 200 blessés et 205 arrestations. L’ONG recense aussi des exécutions extrajudiciaires, l’usage illégal de la force meurtrière, des arrestations arbitraires massives et des mauvais traitements infligés à ceux et celles qui critiquent le gouvernement(15). C’est dans ce contexte que le président chilien, Sebastián Piñera déclare une réforme du système migratoire chilien avec l’instauration d’un visa de “responsabilité démocratique”. Il juge cela être une “réponse” à la crise démocratique dont souffre le Venezuela et comme une compensation de “la politique humanitaire” que ce pays a eu à l’égard des ressortissants de gauche exilés par la dictature militaire de Pinochet(16). Le 22 février 2019, Piñera s’est également rendu à la frontière entre le Venezuela et la Colombie, à Cúcuta, à un concert de musique vénézuélienne, aux côtés de Juan Guaidó afin de demander la fin du blocus sur l’arrivée de l’aide humanitaire au Venezuela(17).
En termes économiques et démographiques, il faut tout d’abord noter que l’arrivée des travailleurs et travailleuses vénézuélien.ne.s est bénéfique pour le Chili selon plusieurs points. Selon le Fonds Monétaire International et l’Organisation Internationale du Travail, ramené à l’inflation, le salaire minimum vénézuélien s’est effondré à partir de 2013(18) alors que celui du Chili reste stable, à savoir un SMIC respectivement de 160 dollars contre 530(19). En conséquence, les populations vénézuéliennes subissent des discriminations à maints égards. D’une part, les diplômé.e.s ont des difficultés à faire valider leurs certifications universitaires vénézuéliennes et occupent donc des emplois où ils et elles sont surqualifiés, dans des secteurs en tension où les conditions de travail sont dégradées(20). Ensuite, le niveau de chômage entre le Chili et le Venezuela est sensiblement le même, soit autour de 7 à 10%. Pour autant, ces chiffres ne prennent pas en compte les emplois et le travail dits “informels”. Cela se définit par des activités économiques réalisées par des travailleur.euse.s ou des unités productives en marge des structures économiques institutionnalisées, des normes légales et fiscales, ou des systèmes de registres formels(21). Du fait même de l’informalité de ces travaux, les travailleurs et travailleuses ne sont pas sous la contrainte des lois du travail, des cotisations sociales, des impôts sur les sociétés ou encore de la protection sociale. Or, le travail informel a explosé au Venezuela par la dévaluation de la monnaie. Nous pouvons prendre l’exemple des travailleurs ambulants. Selon les chiffres des cotisations à l’Institut Venezuelien de Sécurité Sociale, 48.5% des emplois étaient informels en 2015, contre 84.5% aujourd'hui. Or, au Chili, le taux de personnes ayant un emploi informel n’est que de 27,1% de l’ensemble des emplois en décembre 2024. Cependant, ces chiffres sont à relativiser. En effet, parmi ces 27,1%, 32,2% sont des travailleurs et des travailleuses étrangers et étrangères alors qu’ils et elles peuvent se trouver en situation d’être qualifié.é.s. Pour autant, par un manque de validation d’un diplôme étranger, l’employeur ne peut pas les embaucher pour la qualification qu’ils et elles possèdent réellement. En effet, en 2015, lors de la première vague migratoire, 60% des migrants possédaient un emploi sur-qualifié, alors que seulement 25% des chiliens occupaient ce type de travail.
En 2017, lors de la deuxième vague, les vénézuéliens sur-qualifiés ne sont plus que 35% et cette proportion reste identique en 2020. La proportion des professions intermédiaires prend alors le pas, avec 40% en 2017 comme en 2020. Pour étayer ces informations, une étude a été réalisée par l'Université de Talca dans laquelle elle interroge des migrants vénézuéliens sur le niveau de satisfaction au travail. Pour 46% d’entre eux, le salaire perçu ne leur permet pas de faire des achats considérés comme non essentiels et enfin, à la question : “votre travail est-il en adéquation avec votre niveau d’étude ?”, 62% des personnes interrogées estiment qu’il ne l’est pas. Toujours selon cette étude, 65% des migrants sont arrivés au Chili au vu des opportunités de travail, le fameux “rêve chilien”, mais pour autant, ils et elles sont 79% à vouloir revenir au Venezuela si la situation politique et économique devaient être identique entre les deux pays(22).
De plus, l’arrivée massive de migrants vénézuéliens est nécessaire afin de combler le déficit démographique qui approche à grands pas. En effet, la population chilienne vieillit et se renouvelle peu, à tel point que, selon l’Institut National de Statistique, les courbes de natalité et de mortalité devraient se croiser vers 2050(23). Par exemple, entre 2002 et 2017, l'immigration a représenté 45% de la croissance de la population chilienne âgée de 20 à 39 ans. Les immigrants ont également contribué à compenser les effets négatifs de la baisse de la population des moins de 20 ans par le biais de leur propre progéniture. En 2017, la migration a également contribué à 11% de la croissance naturelle de la population du pays, un chiffre qui a augmenté ces dernières années grâce à la vague de migration entrante en 2018 et 2019(24). Cela a également un effet sur le nombre de cotisants aux différents systèmes de retraite locaux. En effet, loin d’être un système unique comme celui issu de 1945 en France, il existe pléthore de systèmes et d’organismes privés qui gèrent la retraite des travailleurs et travailleuses exerçant leur profession au Chili. La Superintendance des Pensions du Chili a donc fait une étude sur les étrangers ayant un travail(25). Les migrants haïtiens et vénézuéliens représentent à eux seuls 70% des nouveaux affiliés étrangers aux systèmes de retraite en 2018. Selon cette même étude, le salaire moyen mensuel diffère entre les travailleurs et travailleuses de nationalité chilienne et les étrangers. Le salaire moyen des chiliens et chiliennes est en constante augmentation depuis 2010. Il est passé de 625.000 pesos à 815.000 pesos. Le salaire des étrangers a stagné, passant de 600.000 pesos à 625.000 en 8 ans. De plus, le salaire moyen mensuel des vénézuéliens a drastiquement baissé, passant du plus élevé, de 1.200.000 pesos, à 680.000 pesos. Le salaire moyen des vénézuéliens a donc baissé de 44%. Pour autant, la contribution des vénézuéliens au système de pensions a augmenté de 2,2% en 2010, à 25,1% en 2018.
D’un point de vue économique, Sebastían Piñera a donc eu besoin de travailleurs et de travailleuses étrangers afin de stimuler la croissance économique chilienne de plusieurs manières, par une arrivée massive de main d’oeuvre, capable de capitaliser pour le système de pension de retraite, et un accroissement de la demande par le salaire perçu suite au travail formel ou informel. Cependant, il faut également nous demander les raisons politiques de l’entrée des migrants vénézuéliens au Chili.
Après avoir analysé les causes de la migration des citoyens vénézuéliens ont quitté leur pays et sont arrivés au Chili, il faut en analyser les conséquences politiques. Selon une enquête d’opinion de mars 2025, 70% des chiliens ont un “préjugé négatif” sur les migrants(26). Au sujet des vénézuéliens, on observe une aggravation de leur perception dans l’espace public car 55,2% des interrogé.e.s avaient un préjugé négatif en 2019, tandis qu’en 2025, les chiffres montent à 85,2%. Pour résumer cette étude, l’intégralité des classes sociales chiliennes ont un préjugé négatif sur les vénézuéliens.
Pour le positionnement politique, les femmes et hommes se considérant de gauche ont un préjugé négatif moins important que celles et ceux de droite, respectivement 76,9% contre 88,6%. Celles et ceux qui n’ont “pas de positionnement politique”, ont un préjugé négatif à 88,3%. Ces opinions négatives envers les migrants vénézuéliens sont multifactorielles. D’une part, il est vrai que le Chili assiste à la formation de bandes criminelles vénézuéliennes. Parmi elles, les plus connues sont “Tren de Aragua”, “Los Orientales” ou encore “Los Gallegos”(27). Ces derniers font partie intégrante du Tren de Aragua, une bande criminelle transnationale ayant des activités illicites également en Colombie, où son chef Héctor “el Niño” Guerrero a été arrêté(28). Un conflit diplomatique a même été déclenché entre les deux nations car l’administration Maduro refusait de reconnaître cette organisation, tandis que le Chili la suspecte d’avoir le rôle de passeur de migrants(29). Les membres de ce groupe sont accusés d’extorsion, de proxénétisme, de meurtres, de séquestration de personnes, d’infraction à la loi des armes, de trafic de drogues et de torture(30).
Pour autant, il ne faut pas oublier que les vénézuéliens ne sont pas tous composants de ces bandes. D’autre part, il est nécessaire d’analyser les médias et leur responsabilité dans la crise de la sécurité qu’affronte le Chili. Dans ce pays, le groupe médiatique Megamedia fait un carton d’audience aux horaires cruciaux, de 5h du matin à 15h et de 20h à 1h du soir. Megamedia appartient à différents actionnaires chiliens dont une famille en particulier. La famille Falabella, originaire d’Italie, développe l’industrie textile au Chili et s’exporte dans les autres pays d’Amérique latine comme en Colombie, au Brésil ou encore au Pérou(31). En 1937, Alberto Solari Magnasco prend la tête de Falabella et transforme l’entreprise en une multinationale. En 2012, ce groupe acquiert Megavisíon, la première chaîne de télévision privée chilienne. Cela forme un conglomérat composé de 6 chaînes de télévision, de 6 canaux radiophoniques et d’un service de streaming de vidéo à la demande. Aujourd’hui, Carlos Heller Solari, fils de Liliana Solari, détentrice du groupe Falabella, est le directeur de Mega. Sa cousine, Teresa Solari, a quitté le Chili pour se réfugier, à cause de “l’insécurité”(32), aux Bahamas afin de “profiter de la tranquillité et des avantages fiscaux”(33).
Les moyens de communications sont détenus et concentrés par des grandes familles historiques chiliennes. Pour la télévision, la concentration de la presse avoisine 90% et 75% pour la presse écrite(34). Nous pouvons en déduire que la migration est quelque peu instrumentalisée, surtout à l’aune d’une élection présidentielle qui s’annonce disputée entre l’extrême droite et une gauche coalisée autour du parti communiste.
Pour conclure, nous pouvons donc affirmer qu’il existe bel et bien un afflux migratoire important du Vénézuela jusqu’au Chili. Tout d’abord provoqué par des hommes politiques de droite en la personne de Sebastian Piñera, son parti politique a alors dénigré les divers plans d’action pour lutter contre l’arrivée illégale des migrants pris par la gauche de Gabriel Boric. Néanmoins, l’intégralité du spectre politique s’engage à lutter contre la délinquance qui sévit au Chili sans pour autant prendre les matrices économiques et sociales dans les lois votées au Congrès. En effet, les politiques publiques ne permettent pas une équivalence des diplômes, ce qui permettrait à la population vénézuélienne arrivée sur le territoire chilien d’obtenir un meilleur travail et par conséquent, un logement salubre et une vie sociale conséquente pour éviter de tomber dans la délinquance. Par ailleurs, l’immigration vénézuélienne est jeune, ce qui est une aubaine pour un Chili vieillissant.
Enfin, le système de vote est doté d'une particularité étonnante, exception presque propre au Chili. En effet, les populations étrangères arrivant au Chili peuvent voter aux élections nationales. Pinochet l’avait mis en place dans sa Constitution de 1980 pour gagner les voies des colonies étrangères allemande, croate et espagnole(35). De fait, il faut minimum cinq années de résidence sur le territoire chilien pour obtenir ce droit et par conséquent, les premières vagues vénézuéliennes auront le droit de voter pour la prochaine présidentielle chilienne. Pour le plébiscite de 2023, les populations étrangères étaient 675 000 à disposer du droit de vote, dont 107 000 vénézuéliens. Ces derniers représentent donc 1,9% du spectre électoral. Il serait alors intéressant d’analyser, dans un prochain article, les résultats électoraux à l’aune de la communauté vénézuélienne installée au Chili.
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28 - EX-ANTE, 2024. Perfil: Larry Changa, el hoy capturado cofundador del Tren de Aragua que vivió en Chile. Ex-Ante. https://www.ex-ante.cl/perfil-larry-changa-el-hoy-capturado-cofundador-del-tren-de-aragua-y-exempleado-del-regimen-de-maduro-que-vivio-en-chile/
29 - PAÚL, Fernanda, 2024. Tren de Aragua: la disputa por este grupo criminal y otros 2 conflictos que alimentan la creciente tensión entre los gobiernos de Chile y Venezuela. BBC News Mundo. https://www.bbc.com/mundo/articles/cy9xg3ykj5vo
30 - GUZMAN, Vicente, 2024. Los Gallegos: ¿Quiénes son y de qué están acusados? meganoticias.cl. https://www.meganoticias.cl/nacional/445790-los-gallegos-quienes-son-banda-criminal-tren-de-aragua-seo-23-04-2024.html
31 - Farinelli, Aldana. « Quiénes son los Solari, la familia detrás de Falabella ». Anricipos (blog), 18 septembre 2020. https://diarioanticipos.com/2020/09/18/quienes-son-los-solari-la-familia-detras-de-falabella/.
32 - Poder, Nuevo. « Continúa éxodo de billonarios chilenos: ante cambios optan por vivir fuera | Nuevo Poder », 3 juillet 2025. https://www.nuevopoder.cl/continua-exodo-de-billonarios-chilenos-ante-cambios-optan-por-vivir-fuera/.
33 - El Mostrador. « Empresarios billonarios se van a vivir fuera de Chile: el país cambió y ellos también ». 5 juillet 2025. https://www.elmostrador.cl/noticias/pais/2025/07/05/empresarios-billonarios-se-van-a-vivir-fuera-de-chile-el-pais-cambio-y-ellos-tambien-2/.
34 - SOLARI, Nils et BOLLENOT, Vincent, 2020. « Il existe au Chili une concentration médiatique exceptionnelle ». Acrimed | Action Critique Médias. https://www.acrimed.org/Il-existe-au-Chili-une-concentration-mediatique.